Quant à ta Grand' Mère,  t' a t'elle avoué à quel point elle était ravie de te reprendre près d' elle à l' époque ? A 1000 lieues de m'imaginer qu' elle allait sauter sur cette occasion unique pour me faire passer aux yeux des villageois pour ce que je n' étais pas. Et pourtant je la croyais si bonne que je peinais à croire ce qu'ils venaient tour à tour me raconter 6 avenue des pensées.
 
Comme quoi les Bons et les Mauvais ne sont pas toujours ceux que l' on croit être.
 
Mais ces conséquences injustes et cruelles c'est moi et moi seule qui ai dû les payer. A quel  tître ?
 
Celui de marâtre déclarée !
 
Vaste sujet dont il ne me reste plus qu' à trouver le tître pour mon prochain livre qui doit sortir d' ici la fin de l' année. Ayant hérité semble-t-il d'une modeste partie du talent de ta soeur.
 
En tant qu' auteur
 
- je précise sans e, et sans le faire exprès -
 
A moins que ce ne soit l' inverse !
 
Allez GO ! je te laisse ainsi fière de TOI autant qu 'elle peut l' être d' elle-même à cette heure
 
Pour le mal que vous m' avez fait toutes les deux !
Paris, 3 juillet 2010.
 
On n' oublie jamais la date anniversaire d' une enfant qu' on a aimé,  quelle qu' elle soit  et quoiqu 'elle vaille !
 
 
Pour éclairer un peu mieux ta lanterne consulter la bibliographie page suivante  : 
 
Lettre à Marie-France Babault d' Angerville
Honte à TOI Mademoiselle Marie-France BABAULT, épouse Gourand !
 


Car ce que je pouvais  " comprendre "de l' attitude et des affirmations douteuses et mensongères de ma belle-mère qui ne m' a jamais portée dans son coeur  autrement que par pure hypocrisie et cela dès le début de mon mariage avec ton père, je ne peux l' accepter d' une personne, TOI, qui n' a pour toute référence que le même et unique son de cloche dont on a du te rebattre les oreilles des années durant. Tu n'as écouté que ce que tu voulais entendre pour ensuite mieux me détester et pouvoir me salir.
 
TOI la fille si intelligente qui mesure régulièrement ton EGO et ton QI à l 'aune de jeux en lignes intellectuellement idiots balancés sur Facebook. Toi qui affimes ne  pas aimer être prise pour une conne ! Mais tu es pire que cela. Et j' en ai les preuves à présent confirmés par l'un de tes proches qui me les as apportées avant-hier sur un plateau d' argent. Mais comment as-tu pu agir pareillement ? L' intelligence du Coeur, le don d' empathie, cela te dit-il quelque chose ?
 
Toi, que voici à présent installée du haut de tes 46 ans, toujours aussi simple, réservée et tranquille, dévouée à tes enfants et petits-enfants ( on ne perd pas de temps dans cette lignée pour faire des bébés n'est-ce-pas ! ). Mais aussi frère et soeurs, cousins, cousines. Belle et honorable famille je le reconnais.
 
Mais Pitoyable façade TE concernant personnellement.
 
Moi je n' avais que ma fille pour unique racine et je l' aimais comme je t' ai beaucoup aimée le temps que j' ai pu te garder. Et même tant d' années, beaucoup trop d' années après. Parceque question temps vois celui que j' ai mis à réaliser et comprendre qui tu étais :
 
Comprendre le cynisme éhonté d'une phrase lançée par TOI à cet agent de police qui, en 1985, TU venais d' avoir 19 ans, en disait déjà long sur TA façon aussi injuste qu' ignoble de me traîter par la haine et le mépris.
 
Comprendre pour cet album de photos qu'en 1995 j' ai été si heureuse de te faire parvenir pour, en retour, être traitée pareillement.
 
Et 25 ans plus tard ça continue !
 
(  On a la rancune tenace dans votre famille. Ton père n' ayant pas agi autrement vis à vis de son propre frère à qui il n' a jamais voulu pardonner on ne sait trop quoi. D' ailleurs, le savait-il lui-même ? )
 
Enfin bref, passons, fermons cette parenthèse !
 
Si petit me paraît ton coeur et si grande ton ignorance car que sais-tu du courage qu' il m' a fallu, cet été 74,  pour prendre une telle décision. Il ne s' agissait pas de me débarasser de toi comme on te l' a laissé entendre. Je n 'avais rien à te reprocher, tu étais adorable. Mais simplement  pour te protéger ... et tenter de sauver mon mariage ou plutôt ce qu' il en restait.
 
L' attitude des pères, dans un remariage, est cruciale. Et le tien de père, aussi couard qu' irresponsable ( la suite de sa vie l' a amplement   prouvée ), n' a jamais eu le courage de prendre la moindre position et autres décisions claires et supportables nous concernant toi et moi.  Les non-dits, la tangente, la dérobade, appelles-cela comme tu veux, mais surtout la fuite en avant lui ont toujours paru plus dignes d' intérêt.  La suite tu la connais et, semble-t-il,  tu l' as largement approuvé, sans chercher à te poser les vraies questions.
 
Un exemple parmi quelques autres : Il est plus facile de faire un enfant dans le dos à un homme, avant même son divorce prononcé, pour se faire épouser e et être acceptée comme mère et belle-mère digne de ce nom, Claudie n'est-elle pas en mesure de te le confirmer ?!
 
Puisque qu' importe la méthode dans ces cas-là n' est-ce-pas ? Ces moeurs sont à la mode, alors pourquoi ne pas les mettre en pratique puisqu'ils ne sont en rien condamnables par l' actuelle  société.
 

- III -
 
 
" La perte d'un être aimé c' est la foudre " a écrit un jour André Malraux, à propos de Josette Clotis....Oui ! il y a des douleurs qui tuent et dont on ne se remet jamais !  25 ans plus tard, je peux venir te l' assurer. Mais rassures-toi Marie-France , je ne viens pas demander des comptes à cette personne insoupçonnable, TOI , qui ne s'est pas génée pour me faire porter à moi seule le poids des fautes que je n' avais en rien commises aidée en cela par ta très " estimable " grand'mère.  Car il s' agissait pour certains membres de mon ex belle-famille, je dis bien CERTAINS,  de briser résolument un lien, ce lien : ma propre fille,  en l' étouffant, le piétinant afin qu'il n' en subsiste aucune racine. Bravo Melle Marie-France Babault d' Angerville, dite Maï. Ainsi, les deux soeurs, vous vous êtes retrouvées fifty-fifty de chaque côté. Tu as perdu ta mère, elle la sienne. Non pas pour vous venger d'elle mais de moi. Tu me suis ? Bien sûr que tu me suis ! Puisque tu es la seule à pouvoir le faire. L'autre petite, dénommée jadis " la soeu-soeur " par  sa si pieuse et si respectable grand' mère paternelle, n' ayant rien compris à l' esprit malfaisant et dissimulateur qui vous animait toutes les deux.
 

Facile pour vos esprits manipulateurs n' est-ce-pas ?
 
Oui, pain béni pour TOI et votre chère Grand'Mère, cul béni et faux-cul notoire s'il en était , d'enfoncer le clou dans le coeur d'un gamine de 15 ans. Vous avez superbement réussi votre coup et brisé deux vies. Ce queta soeur, ma fille, a toujours préféré ignorer puisqu' elle t' avait toi et une famille quasi entière de son côté tandis que je n'en avais aucune derrière moi pour me soutenir ! Fière de toi, avec autant d' arrogance et de mépris à mon encontre : tout te donnant en apparence raison, oh oui, j'en suis, hélas, convaincue désormais. Bien sûr que tu savais mieux que la police, moi-même, et tous ceux à qui j'ai demandé à l' époque où était partie ma fille.
 
Puisque du jour de cet automne 1984 où elle avait repris contact avec toi, son comportement vis à vis de moi sa mère se mis à changer de manière brutale, du tout au tout. Le venin, distillé par toi  et ta Grand' Mère et nourri en cela par le drame d'un divorce et d' une crise d' adolescence conjugués. Et mes antécédents familiaux aidant...
 

 
Je ne compris pas tout de suite le ton de l' officier de police de la rue Truffaut à Paris, qui 15 ans, 7 mois et 25 jours plus tard m' annonça :
 
" Nous venons de joindre une Madame Gourand, née Marie-France Babault, dans un terrain de camping, elle dit être la soeur de votre fille et affirme que vous savez très bien où se trouve cette dernière..."
 
Non, je ne le savais pas.
 
Par contre je me souviens, comme si c' était hier, qu' assommée par ce qu'il venait de m' apprendre, j' ai dû lui faire répéter plusieurs fois.
 
Deux jours que je la cherchais ma fille. L' imaginant partout sauf là où la police venait de la localiser.
 
Durant près de quinze jours, incapable de sortir le moindre son de ma bouche, mais des larmes de mes yeux comme s' il en pleuvait, j' essayais de comprendre le pourquoi du comment de cette agonie d'insultes , de mensonges et de contre-vérités que venaient me rapporter tour à tour mes amis. Elle voulait ainsi justifier, légitimer le choix   qu 'elle avait fait  (le coup ayant été préparé selon ses dires ) de vouloir retourner vivre près de son père, ce qui était parfaitement son droit. J' ignorais encore à ce moment là que tu étais dans " le coup " pour lui en fournir les raisons : TES raisons à toi.
 
Quand on veut tuer son chien, on dit qu' il a la rage !
 
Proverbe d'origine péquenaude, il paraîtrait ! Tu vois ce que je veux dire ?
 
Il y eut dans ma vie un avant et un après le 23 juillet 1985.
Je ne pensais  pas devoir un jour t' écrire pareille lettre tant le souvenir que j' avais de toi  était celui d'une enfant douce, simple, réservée, affectueuse et tranquille, sans plus d' aspérités.
 
On devrait toujours se méfier des trop gentilles fille et belle-fille modèles !
 
Tu avais quatre ans et demi à l' époque quand le lendemain même de mon mariage avec ton père, ta grand' mère s' empressa de t' amener par la main dans notre foyer pas même construit. C' était un deux mars au petit-matin. Juste au retour de notre voyage de noces, si on peut le nommer ainsi puisqu'il s' était déroulé de l' église st-Pierre de Guise  02120,  au 16, rue de Pithiviers à Angerville 91670 : soit le temps d'un trajet en voiture d'à peu près 300 kms. On ne prenait pas d' acompte  sur la vie conjuguale dans ces temps-là mais pour Françis mon mari " tout neuf ", il semblait y avoir urgence à reprendre sa vie d' époux là où elle s' était brutalement interrompue le 31 mai 1965. Son second enfant fut donc mis en route au 301 ième km et naquit, jour pour jour, neuf mois plus tard pour le plus grand bonheur de toi sa petite fille : née du premier lit comme disent si élégamment les notaires.
 
J' étais jeune, je venais d' épouser un veuf et un papa.
 
Ce dont je me rendis compte les fleurs de mon bouquet de mariée à peine fânées.
 
Le 1er décembre de cette même année 1969, à 20 heures 14 très précises, le médecin de campagne tout étonné annonça : " Quel beau bébé, 3kg 980, allons ne mégôtons pas, disons 4 kgs " ravi de pouvoir passer une bonne nuit pour pouvoir retourner dès le petit-matin venu à sa partie de chasse... A la sortie de la maternité, la mère porteuse ( bien que ce mot ne fut pas encore en usage à l' époque) était bien incapable de porter elle-même son bébé. De kilos, elle venait d'en perdre près une vingtaine et tenait à peine debout sur les 41 qui lui restaient.
 
Mais Marie-France avait sa petite soeur.
 
Il était temps pour l' heureux Père qui se considérait déjà vieux pour faire des enfants,  à 30 ans à peine.
 
Sa troisième épouse, 10 ans plus tard, lui prouva par trois fois, dont la première à l'insu de son plein gré, tout le contraire, mais cela est une autre histoire ....qui ne m' appartient pas.