Je voudrais rajouter une petite contribution pour ma part.
Tout d'abord, je tiens a dire que je suis pour certains combats féministes: le plafond de verre, les discriminations et l?égalité des sexes en général.
D'ailleurs, si les féministes étaient vraiment pour l'égalité des sexes, elle ne délaisseraient pas certains combats, je vais en citer 6:
1°) En justice, à délit égal, les hommes sont statistiquement plus souvent condamnés, et a des peines plus lourdes et longues que les femmes, notamment lorsqu'il s'agit de prison ferme. Prenons par exemple les infanticides: la justice et bien plus ferme à l'égard des hommes et bienveillante a l'égard des femmes. De même, les fausses accusations féminines ne sont pas poursuivies par le parquet.
2°) Contrairement aux femmes, la société ne se soucie guerre à la sécurité physique, matérielle, émotionnelle et morale des hommes, notamment lorsque l'agresseur est une femme. Au canada et aux états unis, par exemple, des études ont montré que 50% des violences conjugales (morales et physiques) étaient le fait des femmes. Ici, en France, le numéro de téléphone violence conjugale 3919, reroute systématiquement les hommes victimes de violence conjugale, et les suicides masculins ou les violences subies ne sont pas suivis d'enquête.
3°) La paternité en France en cas de divorce est insignifiante. En effet, la garde des enfants est trop systématiquement reléguée aux mères, alors que les deux parents sont également importants pour le développement d'un enfant. Dans le meilleur des cas, un week-end sur 2 est accordé au père, le reléguant ainsi en parent de seconde zone, plus connu sous l'appellation "papa mac-do". Le rôle ainsi accordé au père dans l'éducation de leurs enfants est ainsi toujours conditionné à la bienveillance de la mère ("il n'y a rien de mieux qu'une maman pour savoir de quoi a besoin son enfant"), et cette menace bride les liaisons affectives père-enfant.
4°) Les cours scolaires sont majoritairement donnés par des femmes, appliquant ainsi des méthodes féminines favorisant les filles (les filles ont besoin qu'on leur explique, les garçons ont besoin qu'on leur montre). Les féministes ont un manque d'intérêt manifeste vis a vis de ces problèmes et des difficultés scolaires qui en découlent, de la nécessité d'aides spécifiques et les difficultés rencontrées dans un milieu "hautement féminisé" qui serait, particulièrement chez les plus jeunes, hostile aux garçons.
5°) Le féminisme ne se pose pas non plus la question sur les droits liés à l'enfantement : la création d'une procédure administrative qui libérerait les hommes des obligations liées à un enfant conçu contre leur volonté (par exemple par une femme qui prétendrait faussement être sous contraception) ou un enfant simplement non désiré (par exemple lors de l'inefficacité d'un moyen de contraception), le développement d'une "pilule pour hommes", la gratuité de tests ADN pour déceler les éventuelles fraudes parentales et, de manière générale, le droit à la paternité.
6°) Un conditionnement dont sont victimes les hommes. Par le cinéma et l'éducation donnée par certaines mères, certains hommes sont éduqués dans le but d'en faire des pourvoyeurs, des protecteurs physiques, moraux et financiers. Certains garçons sont depuis l'enfance élevés à prendre des risques, à être plus violents, à être considérés comme sacrifiables, à être prêts à risquer leur vie dans le but de protéger les autres. La valeur de la vie d'une femme seraient ainsi plus élevée que celle d'un homme.