Christopher c' est le gars tout en haut de l' échelle sur l' image, c' est un révérent. Mon référent ( sourire ) ! J' ai fait mes premiers pas dans un presbytère je ferai les derniers près de lui, avec lui.
Au fait, comment appelle-t-on un presbytère en anglais ? Il me répond " Presbytary ou cure " avec un accent délicieux et une voix à faire chavirer le coeur des féministes les plus endurçies.
Bien que nous nous connaissons depuis quelques années il vient de tomber plus sérieusement dans ma vie et non de l' échelle près de moi posée. Rire ! Ma Canne pour me soutenir d' un côté et son épaule bienveillante, si cool, si paisible de l' autre, pour m' y appuyer.
En tout bien tout honneur, nous tenons l' un et l' autre à le préciser.
Et un parapluie pour nous deux en cas d' averse, partagé entre Londres et Bergen. Nous aimons la pluie, la brume et la tempête ! Les climats froids et les intérieurs douillets habités par des gens généreux.
Et lire et Ecrire et sortir, écouter de la musique, ou pour lui en jouer, et surtout voyager encore un peu.
Que demander, qu' espérer de plus ce jour de 15 août 2017 en fin d' après-midi ? Que cette petite-cousine de 20 ans , une quasi inconnue, qui vient de rentrer presque par hasard dans ma vie, prenne soin de l' héritage " familial " que je vais lui laisser. Et oui malgé tout j' en ai un d' héritage familial ou plutôt un livre d' histoires familiales à raconter. Vécus peu communs de nous autres les Duton de Dutton, pour lesquelles elle semble très intéressée.
En recherche de photos et documents divers et variés, à l' origine de la grave dépression dont je sors à peine.
Enfin je n' aurais pas vécu pour rien. En tentant de reconstituer le puzzle d' une existence malmenée, éclatée, éparpillée. Vide " immatériel " abyssal et vertigineux m' aggripant ces deux dernières années au point de me déstabiliser de manière assez grave ; ce dont j' ai pris conscience quand je me suis rendu compte que tout ce que j' avais construit intellectuellement au cours de mon existence je me retrouvais dans l' incapacité de le transmettre, par manque d' Ayant Cause . C' est ainsi que j' ai failli me perdre, pour ne pas dire sombrer ces 18 derniers mois au point d' avoir perdu le goût de tout et ne plus être capable de gérer quoi ou qui que ce soit. Y compris Viggo mon petit chien, cette brave pauvre bête !
Juste avoir l' envie de tout détruire, de tout brûler, de disparaître, de me laisser happer par ce vide.
Mais Christopher est arrivé !
Conclure en ajoutant que sans la patience et la constance d' Amis fidèles jamais je n' aurais pu me relever.
Même si le coeur et les jambes sont de plus en plus flageolants, l' énergie et l' enthousiasme ont repris le dessus et confortent l' esprit toujours en recherche de ce temps perdu dans lequel, durant ces longs mois de souffrance, je ne savais plus quelle était encore ma raison de vivre.