20 avril
Tous des Infatués !
- Laetitia Hallyday
- Sardou
- BHL
- Frappe Syrie
- Still Alice - Alhzeimer
- les Homards de Grenoble
- Jacques Higelin
-Véronique Colluchi
- Anatole De Mururoa
- Dupont- Moretti
- William Bourdon
J.J Bourdin j' arrive à le supporter mais pas l' autre fouille-merde de Plenel qui m' insupporte avec ses yeux de fouine et ses discours qui puent l' idéologie coco-trotsko-démago !
Je n' ai pas regardé la totalité du débat, trop long et même assommant,  et guère apprécié la mise en scène trop forcée, telle cette descente d' escalier me faisant penser à Line Renaud ou Zizi Jeanmaire quand elles descendaient celui des Folies-Bergères ou mieux l' impayable Mistinguet du début du siècle dernier ; les plumes aux fesses et l' humour en moins pour le couple Macrounet mais l' arrogance en plus et un goût  partagé avec les trois célèbres  artistes pour le spectacle ! C' est évident  et c' est tout ce que je retiens de la soirée en plus de  l' autorité naturelle de l' enfant gâté Manu qu' il a dû être dès sa première dent de lait. Et sur ce point je l' approuve à 100 % qu' il ne lâche rien de rien sur les mesures à prendre, face aux autres enfants pourris-gâtés de Français : Grévistes, Zadistes et tutti quanti, les fouteurs de bordel patentés !
Dimanche 15 avril sur BFMTV
Cela dit, quelle que puisse être l’opinion de chacun sur la politique d' Emmanuel Macron, on ne peut approuver cette humiliation d’un chef d’État par deux échotiers infatués d’eux-mêmes. À moins que ce dernier n’ait prémédité l’événement pour discréditer la caste journalistique ? Alors, nous aurions à la tête de l’État un nouveau florentin, comme l’était Fanfan le Miteux…
14 et 15 avril 2018
Je reste ce soir sur le visage lumineux  et bienveillant de Véronique
A propos de Jacques Higelin
 
Cela me renvoie à un vilain-très-méchant-mauvais-souvenir comme disent les gamins. Je venais de toucher le fond du malheur, un 23 juillet de l' année 1985. Un de ces jours gravés dans le marbre.
 
" la perte d' un être aimé c' est la foudre " a écrit un jour André Malraux lors de la mort brutale de sa compagne Josette Clotis. Je confirme !
 
Pour moi il s' agissait d' un enfant.
 
Richard P......., un ami scientifique notoirement connu dans son domaine, m' avait invitée chez lui à Grenoble : n' ayant plus rien à perdre peu m' importait de devoir me rendre à " l'  invitation " d' un tribunal sur demande de mon ex-époux afin de connaître mes nouveaux Droits de mère qui venait d' être salie, humiliée, honnie, dégradée, j' étais libre, LIBRE de leur tourner le dos à mon Ex et à la " JUSTICE " à défaut de ne pouvoir hurler ma douleur. Je quittais donc Paris embarquant un matin Gare de Lyon avec chien et chat et mon baluchon de désespoir. Je n' étais plus rien socialement, sans argent, sans rien, détruite ! Même le ticket de train m' avait été payé et envoyé par Richard que je ne connaissais que par lettres échangées suite à une petite-annonce au ton assez original, que j' avais passé dix-huit mois plus tôt dans le journal Libération et qui avait fait un carton ( Libé à l' époque était générateur d' autres P.A des plus folkloriques soit dit en passant ). Nous,  nous avions en plus un point commun de taille  : aussi sérieux qu' inébranlable :
                             
                             nous adorions ECRIRE !
 
et refaire le monde des nuits entières qui pouvaient même durer jusqu' au petit matin quand il invitait  ses copains.
 
Richard,  qui me ramenait chaque soir du labo - où il officiait pour ses recherches - des homards sur lequel il pratiquait des expériences dans la journée ( concernant les PB de vision humaine,  je crois à moins que ce ne soit le contraire,  que ce soit mon esprit le plus embrouillé ( sourire amère ).
 
Le dos bloqué autant par le chagrin que par la souffrance ( les deux font la paire en ce cas - les anciens ne disaient-ils pas jadis " en avoir plein le dos " ) je dus rester là bas deux longs mois, dans cette maison du bout de la rue qui donnait sur une montagne d' une part et, côté cour, sur un jardin de curé assez sympa et de surcroît bio que Richard cultivait . Bref, bien que le temps me parut éternel, il fallait que je  je sois capable de me remettre debout  sur mes jambes pour rentrer à Paris.
 
C' était d' un triste, d'un grisouné Grenoble à l' époque,  pour le peu que j' en aperçus. Une ville noire et cafardeuse, sans acun charme.
 
Quant à Richard c'était un sorte de professeur Tournesol absorbé davantage par ses travaux que par la tenue de son logis où il régnait un désordre indescriptible ....
 
C' est lors  de mon retour sur Paris que dans le train je fis  la connaissance de Nathan qui m' aida à porter ma valise tandis que je trainais avec peine mes animaux. Il était en aussi mauvais état que moi, au moral comme au physique ce cher Nathan, qui devait le lendemain s' embarquer vers l' Australie pour " un voyage sans retour " disait-il. Mais cela est une autre histoire qui sera raconté en son temps.
 
En rentrant rue de Lévis mon appartement avait été visité.
Mis à sac comme ma vie.
 
Richard vola à mon secours une deuxième fois. Grimpant dare-dare à Paris pour m' acheter  le nécessaire et me réinstaller. Paya l' EDF pour que l' on me rétablisse l' électricité...Et glissa 5000 frs dans un tiroir avant que l' on se quitte, alors que je ne lui demandais rien. .
 
Ah  j' oublie le " principal ", ce qui justifie le déroulé de cette histoire : j' allais ou je venais d' avoir 37 ans, il m' offrit  en cadeau une place au concert de Jacques Higelin à Bercy, Chanteur aussi engagé que lui  à Gauche, qu' il admirait. Moi pas vraiment, je préférais Jean Ferrat, plus dans l' humain que dans l' idéologie pure et dure d' un gauchiste estampillé crû 1968,  à 100 % baba-écolo et cool de chez cool. 
 
Richard repartit chez lui un soir vers son propre destin peuplé de  Homards bleus ( après que l' on se soit frittés assez durement au sujet de nos idées politiques ). Je le revois m' envoyant une bise et un " sans rancune " muni de son sac à dos à l' épaule, qu' il avait dû hériter d' un rude montagnard alpin qui avait dû faire " la 14 la 18 "et  dans lequel il m' avait apporté des noix de Grenoble, ce qui m' avait collé une honte terrible dans la cour de mon immeuble, les sacs à dos n' étant pas de mode à l' époque surtout celui de ce style là. Et guère non plus sa coiffure hirsute qui n' avait rien à envier au décoiffé de celle d' Higelin bien au contraire. Seules ses lunettes à fine monture pouvaient laisser supposer qu' il s' agissait à la rigueur d' une sorte savant " fou " égaré à Paname pour qui y regardait bien ! Ce qu' il était de la pointe de ses tifs à ses brodequins ! Et quel SAVANT ! là dessus vu son C.V  aucun doute, son travail paru un peu plus tard dans une revue scientifique américaine !
 
Nathan, dont le pedigree n' avait rien à envier côté intellect à l' " homme des bois " précédent,  m' envoya une carte d' Australie pour les fêtes de fin d' année, me demandant de le rejoindre si je n' avais rien de mieux à faire et à perdre !
 
Puis ce fut silence-radio de Sydney à Grenoble en passant par Paris 10 années durant ...
 
Cette semaine ont été enterrés Véronique Colluchi et Jacques Higelin d' un âge sensible au mien, notre génération commence à lâcher la rampe. Mais je n' ai pas envie de me saper plus avant le moral,  la vieillesse , mot que je prononce rarement, et le cortège de petites et grandes misères qu' elle est entrain de nous installer avec sérieux  à tous les deux me suffisent !  Je parlerai de la mort une prochaine fois.
Hier soir, vers 17 heures, alors que j' essayais d' échapper au turn-over des infos sur la Syrie passées en boucle  par les chaînes de Tv, je tombe  à pieds joints sur un film donné par La Chaïne Parlementaire ( ce dont je suis très surprise ) mais où je reconnaîs dès la première image la beauté diaphane de Juliane Moore une de mes actrices préférées mariée de plus dans l' histoire à Alec Baldwin ; non je ne fais pas erreur il s' agit bien d' un film et non de politique ! Et c' est même, à mes yeux ébahis, le comble du bonheur pour commencer mon début de soirée ignorant ce qui va m' être raconté !  .Donc, bien qu' ayant manqué le début, je m' installe toute émoustillée, au creux de mes coussins moelleux sans Christopher mais avec un mug de thé,  pour savourer l' oeuvre en toute sérénité
 
et cela pour mon ....
 
..." plus grand " malheur dès la 20 ième image qui s' enroule vertigineusement sur la bobine.
 
Je dis bien malheur car c' est un film des plus anxiogènes à propos de la maladie d' Alzheimer, de la perte de mémoire et  de l'autonomie, tout ce que je redoute en mon for intérieur,  ces deux dernières années m' ayant fait  comprendre que non seulement je n' étais pas éternelle - ce que j' avais eu l' innocence de croire - mais qu' en plus les années me sont à présent comptées ! Mais pas seulement comptées  !!! Enrobées de sucre de la tête aux doigts de pieds au fil de ces 40 dernières années, farçies de l' intérieur par l' adiposité, les poumons bronco-asthmatiques, problèmes aux reins et de plomberie pour ne pas dire plus trash, et nerfs périphériques extérieurs ( ha ha ) transformés en vermicelles électriques chinois. Passons sur la SEP, seul héritage, avec le diabète cité plus haut, que m' ont transmis mes géniteurs ! Bref des tas de saloperies de tourments mécaniques,  tout ce dont je ne pourrai jamais plus de ma vie  sortir indemme ! Mais jusqu' à ce jour le cerveau à l' étage supérier est à peu près intacte.
 
Mais le pire du pire reste à venir et je me pose la question à chaque minute, à chaque heure, chaque jour de ma vie quand je ne trouve plus ni mes clefs, ni mes mots, que je peine à reconnaître certains visages alors que j' étais dôté d' une mémoire photographique exceptionnelle ...Je peine de plus en plus à gérer le quotidien de la vie y compris réaliser les gestes les plus simples : pour m' asseoir, me relever, marcher. Et souffrir de surcroit la quasi totalité de la nuit à faire des cauchemars à demi éveillée. Pour le matin retrouver ma mastercard égarée depuis plusieurs jours au fin fond du congélateur pour cause de... stress, oui de stress ( ne prenant jamais le temps nécessaire de la ranger là où elle se devrait être : dans le porte-monnaie après que je sois passée à la caisse.).
 
Voilà mon quotidien, mon présent et mon avenir pour ce qui en reste. Alors comme Alice je m' accroche en me demandant, au fil de ce temps, quelle neurone va me lâcher . Et combien la suivront lors de ma descente vers la tombe accompagnée de la Marche Funèbre ? Et ça c' est le pire ! Cassée de partout je veux bien, mais pas la tête Seigneur, moi la crétine je veux bien me mettre à redevenir chrétienne, à me rendre jusqu' à la grotte de Mazabiel, sur mes genoux cagneux et brinquebalants, y compris en partant de la Tour St-Jacques pour me rendre à COMPOSTELLE ! Mais de grâce Seigneur  Merci de m' épargner ! Merci de m' aider. Merci St Jacques et Ste Bernadette.
 
Comment faire face aux tourments de la vie quand on connaît l' inéluctabilité de sa propre situation !
 
A défaut de force physique il me reste encore du courage et l' épaule de Christopher-Alec Baldwin-Davenport. Les autres, les amis minuscules, ceux qui ne méritent pas le A écrit en majuscule,  je viens tous de les abondonner. Marre qu' ils me ralentissent sur ma dernière portion de route à tracer.
 
Nous devons nous suffire mon Révérent et moi,  Cahin Caha ....
 
En marchant sur ce bord de rivage
 
Eviter le désordre des êtres et des choses ....
 
Et écrire encore et encore autant que je le pourrai ! En posant humblement ma tête sur son épaule pour qu' il ne me voit jamais pleurer.
Les dessins en couleur  ci-dessus sont du génial dessinateur polonais  Pavel Kuczynski
Soit
Trois charognards sur un arbre perché ...
Et voila ç' est  reparti  pour un tour !
SUIVI PAR  QUELQUES VAUTOURS
L' oiseau de malheur est de retour
Michel Sardou
 
dernier tour de piste
13 AVRIL
 
12 Avril
" il y a tellement de non-dits dans cette famille "
 
Qu' à voulu dire Laetitia Halliday dans l' entretien qu' elle a accordé à l' hebdo LE POINT cette semaine ? Et que beaucoup lui reprochent aujourd 'hui pour cause d' indécence alors qu' elle ne fait que répondre point par point aux " tonnes de boues " qui lui ont été déversées sur le dos à tort ou à raison, la justice le dira.
 
Perso, à la lecture de l' article je la crois sincère !
Et même je la comprends.
 
Comprendre n' est pas si difficile en effet pour qui  a connu les affres et la douleur des non-dits au sein de sa propre famille. Ainsi que les rejets . Ces renvois, ces fins de non recevoir dictées, ces mises à la porte brutales et sans préavis par celui qui n' a pas, ou plus le courage de faire face, depuis son bureau ou son lit, ce qui semble avoir été le cas de Johnny. Préférant charger un ou une de ses proches de faire barage ! De faire le sale boulot. Combien peuvent- être excusés d' avoir un tel comportement par faiblesse et pire par lâcheté !
 
C' est ainsi que je me suis retrouvée un jour de Printemps 1982 mise à la porte du CVM, rue de la Cossonnerie Paris 1er, par la secrétaire générale du Club du vieux Manoir ne comprenant pas sur le coup que l' ordre ne venait pas de Mme Monique D....mais plus sûrement de mon Oncle un certain Maurice Duton dont on ne sait toujours pas si lui et Monique furent autre chose que simple associés ! Et jamais, de ce jour,  je n' ai pu revoir mon tonton Mau-Mau ! Jamais ! Ainsi il avait dû en être décidé entre eux et je ne fus pas la seule à en souffrir, j' appris plus tard que tout le reste de la famille en fit les frais. Et jamais non plus nous n' en connurent la raison !!!
 
Quant aux non-dits cela concerne à peu près toutes les familles. Du moins c' est ce que je pense. Nous en sommes plus ou moins chargées et victimes. Personnellement j' ai eu ma dose, assez lourde à traîner tout au long de ma vie. Je m' en suis soulagée depuis peu, sans tout savoir de ce que l' on aurait du m' apprendre ...Mais bon !
 
Cela fera l' objet d' un autre Ecrit dans la rubrique abécédaire.
 
Pour en terminer avec l' Héritage des Halliday-Smet, il y a à cette heure un point de marqué dans chaque camp ! Je leur souhaite d' avoir l' intelligence ou le bon sens,  de prendre sur eux et de se retrouver autour d' une table RONDE de préférence, ce n' est peut-être pas gagné mais au moins le gros paquet de sous ne pourra être que placé au centre !
 
Pour le reste ....
 
Tout n' est qu' une question de sincérité, de générosité et de COEUR !
Je suis responsable de ce que j' écris
Je ne suis pas responsable de ce que vous comprenez