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Ralph
8 août 2014
What about Facebook ?
 


C' est un outil des plus populaires ! Génialement pratique, convivial et interactif, ce  qui permet aux centaines de millions d' utilisateurs de rester en contact quasi  permanent avec leurs amis, lointains ou plus proches. C 'est pourquoi je choisis de le voir comme une expérience sociale unique dans l' histoire de l' humanité. Un endroit un peu magique où l' on vient s' inscrire de son " libre arbitre ". Un site démocratique où nous nous retrouvons tous égaux sa nature étant universelle.
C' est ce qui m' a séduite en premier :
 
Cette facilité de se retrouver dans un endroit perdu du bout de monde par la magie de quelques clics.
 
Quel pied, n' est-il pas,  de pouvoir dialoguer, une nuit d' insomnie, avec un vieux copain qui a été planter sa tente en Patagonie pour y vivre le reste de ses jours et que je ne reverrai sans doute jamais mais grâce à facebook j' ai pu le retrouver. Ami qui n' est pas tenu de me répondre mais rassurée qu' il soit  toujours là bien vivant. Car ce réseau,  contrairement à Copains d' Avant, Viadéo, Réseau Campus, Netdoor ou Trombi, est un réseau international connu et pratiqué dans le monde entier. Intéressant pour tous les anciens et nouveaux expatriés. OUI ! c' est vraiment un excellent outil pour retrouver des gens qu' on a perdu de vue notamment ces personnes retirées en des terres étrangères si lointaines et isolées.
 
Par ailleurs ce site permet de mettre en évidence la force de l' effet de groupe et la volonté farouche de l' individu ( que je suis, que nous sommes ) à s' intégrer pour pouvoir partager nos passions et nos idées. Simple exemple : grâce à Facebook l' écart entre le Politiciens et les Citoyens s' est réduit ( Révolution du Jasmin en Tunisie...)
 
Facebook est en conséquence une tentative de réponse ( réussie ) à un immense besoin de communication, si mal partagée. Etrange paradoxe à l' époque où ces moyens de communication n' ont jamais été aussi développés.
 
Enfin Facebook est un outil qui permet de faire ce que l 'on veut que ce soit à notre avantage ou à notre inconvénient, il nous laisse libres. Libres de devenir pour certains paranoïaques parce qu' ils n' auront pas su gérer leur intimité. Trop tard  alors, et injustifié,  pour s' en prendre à FB qui conserve nos données. La faute ne venant pas de l' outil mais de l' utilisateur imprudent. Plus personne n' ignorant cet inconvénient. Comme dans tout outil il en existe des bons et des mauvais, cela dépend avant tout de l' esprit de l' utilisateur. Un couteau peut être vu comme une arme ou comme un objet utile dans la vie de tous les jours. Chaque personne en a un usage différent. Facebook n' est-il pas en lui-même un objet virtuellement neutre ? !
Voilà les raisons pour lesquelles je laisse tomber Facebook. Avec un petit picement au coeur pour m' y être épanchée à tort vu le résultat et non pas parce je redoute de ce qu' il sera fait de tout ce que j' ai pu y écrire mais par regrets d' y être venue pour  y perdre tant de temps, trop de temps pour des futilités... .
 
Alors qu' à contrario  j' ai de quoi m' occuper plus humainement par ailleurs et avec des Amis avec qui j' ai vraiment d' innombrables sujets et combats à partager. Je ne juge pas les gens qui s' ennuient grave et qui se sont inscrits sur FB histoire, eux, de tuer leur temps,  Non ! Chacun à ses raisons, la mienne étant il y a quelques années de cela, de rompre parfois une solitude choisie et positivement assumée. Mais, à l' occasion, on a besoin de se sentir proches des autres, si éloignés qu' il soient mais si proches qu' on se sent d 'eux par la pensée à des moments particuliers de notre vie.
 

Facebook, j' ai juste pas su gérer ! Disons que je l' ai fait à 80 %
 


Pour conclure, je demande pardon à Ralph de l' avoir trop souvent laissé de côté pour répondre à des gens que je ne connaissais pas ou à peine. Pour lui prouver aussi  que je ne suis pas devenue une irréductible  addict de FB comme il l' a tant redouté, la preuve : je prends seule ce jour  la décision de laisser tomber.
 
Ma présence sous ton nom à toi sur ta page Ralph Berenberg suffira amplement à ce que j' aurai à dire à l' avenir et ceux qui m' aiment vraiment pour ce que je suis savent sur quels réseaux sociaux ou sites ils peuvent désormais me retrouver.
 
                                  
Sans doute parce que je n' ai pas été capable de gérer les amis qui " de çi de là - cahin caha " me sont tombés dessus ! Non pas que j' ai cherché à faire du chiffre en partant à la chasse de ces derniers mais plutôt  en les accueillant, suite à leur demande, avec bienveillance et sans a priori.
 
Mais ce qui les motive pour les 3/4 c'est surtout ce quotidien dont ils ne parviennent pas à se détacher mais qui moi ne m' intéresse pas, à commencer par celui qui me concerne. Je n' ai qu' un but qui m'obsède dans l' ordinaire de ma propre vie, celle qui m' est imposée, c' est de fuir ce quotidien dans ce qu' il a de plus banal et de routinier, et ce quel que soit le moyen pour y parvenir. Alors le quotidien des autres je ne me sens aucune envie de le partager. Savoir que Micheline vient de s' acheter un nouveau maillot de bain, que Martine est au 36ième dessous parcequ' il pleut ,  que Jacques n' a pas digéré son repas de la veille, que Maïté est fâchée avec sa belle-fille,  je m' en fous. Royalement je m' en fous !
 
Et puis il y a ceux qui vous envoient des pensées prédigérées qu' ils vont piocher au gré de leurs humeurs ou de leurs ennuis sur internet, c' est gentillet mais je préfère de loin qu' on m' adresse deux lignes perso et surtout qu' on évite de m' envoyer des vidéos que j' ai déjà mises en lignes  auparavant. Comme quoi certaines personnes manquent curieusement d' attention à ce que vous dîtes et faites.
 
Ainsi beaucoup de bla bla sans aucun intérêt qui m' ont contrainte bien souvent, en réponse obligée, à raconter mes petites ou grandes merdouilles quotidiennes histoire de faire le pendant, de me mettre à leur niveau me pliant  de très mauvais gré à cette forme sournoise d' obligation. Ce qui est pour moi Insupportable ! D'accord avec Nietsche sur ce coup qui disait :
 
" Tout ce qui est commun est toujours de peu de valeur "
 
Bref dénué d 'intérêt !
 
J' ajouterai commun et contraint !!!
 

Et je ne parle pas des demandes de Jeux réitérées par ces gens qui ne maîtrisent pas les paramètres de confidentialité. Effet redondant à la clé. Enervant au possible !
 
Les fautes honteuses que l' on commet à foison parce qu' il faut taper à la vitesse de l' éclair quand nous passons en discussion instantanée !
 
Ceux qui vous piquent vos photos sans la moindre autorisation ! Mais pire encore ceux qui vous demandent d' aimer une de leurs pages, plus ou moins orientées. Exemple : l' autre matin une demande pour m' inviter à aimer la page de.... Sarko !!!  J' ai eu droit aussi à une invitation de la part d 'une fan Bleu Marine.
 
Beaucoup trop d 'amis dans la demande à mes yeux pour moi qui ne demande jamais rien, respectant trop la liberté des autres et que pour rien au monde à ce titre je ne mettrai dans l' embarras.
 
Je dis ce que je pense et ne suis pas avare de mots dans ce cas pour expliquer, en osant penser que cela peut suffire pour me situer et me comprendre. Hélas non ! En aimable réponse juste une foultitude d' amis qui eux se contententent de cliquer sur J' aime ou J' aime pas, et encore quand ils ont le courage de le faire ! Z' ont jamais le temps les Zens et surtout ils ont Z' ont peur les Zens mais de quoi ?
 
                                                                              
Malgré tout, à  long terme, à l' usage et à l' usure lol,  je suis pourtant de ces personnes qui ont un regard un chouillat négatif sur le phénomène Facebook. Ceci à partir de la réalité de la vie quotidienne, de la fraternité qui s' y exerce ou non, de la communauté réelle.
 
A Paris celle-çi est plutôt sous tension, dominée par l' agressivité, la peur de l' autre, l' indifférence, l' absence de courtoisie. Quel décalage avec ce qui est vécu sur Facebook. On est prié de s' aimer tous, on a plein d' amis, on s' envoie des billets gentils, étrange confrontation à notre propre miroir. Avec cette curieuse impression que Facebook peut avoir cette tendance à faire vivre un fantasme d' unité, de partage et de communion amicale, ce qui ne peut être tout à fait le cas.
 
Mais ce n' est que mon point de vue basé tout particulièrement sur la réalité de la vie à Paris où j' ai vécu si longtemps seule parmi une soixantaine d' amis et Amis virtuels.
 
Voilà pourquoi, dès sa création,  je me suis inscrite sur Faceebook et voiçi, ci dessous pourquoi je m' en exclus  8 ans plus tard.